Guidetofash #10
Bonjour et bienvenue à tous dans cette dixième parution de Guide to Fash, une nouvelle série que vous retrouvez tous les 30 du mois dans vos boîtes mails. 🌿
Mode responsable, écoresponsabilité, upcycling, polyester recyclé, troc éthique, …. Ces nombreux termes que nous rencontrons de plus en plus aujourd’hui.
Mais concrètement, que signifient-ils ?
Guide to Fash est là pour vous faire comprendre le lexique de la mode éthique, mais également vous faire découvrir de nombreux acteurs professionnels œuvrant pour une mode plus responsable. 💡
Nous sommes également présents sur Instagram. 🙂
Au sommaire ce mois-ci :
1) Définition du “circuit court” et de “empreinte carbone” 📖
2) Présentation du label FSC ✅
Comprendre le lexique de la mode éthique et durable :
Qu’est-ce que le circuit court ?
Déjà bien connu dans le secteur de l’alimentation, le concept du circuit court consiste à réduire les nombreuses étapes intermédiaires qui interviennent entre le producteur et le consommateur final.
Depuis quelques années ce modèle se développe également dans le secteur de la mode.
De nombreuses marques de mode utilisent encore aujourd’hui un système de distribution qui produit à l’autre bout du monde dans des usines, adeptes de la sous-traitance, aux conditions discutables.
Mais ce modèle présente trois problématiques majeures :
Des conditions de travails déplorables.
Des salaires en dessous du salaire vital.
Un manque de transparence de la chaîne de production.
De nouvelles petites marques faisant le choix d’un modèle sans intermédiaire se développent depuis quelques années. Une vente complètement en ligne leur permettant de proposer un meilleur rapport qualité/prix pour des produits respectueux de l’environnement et des droits humains.
De nombreuses marques françaises de créateurs revendiquent ce modèle, notamment des spécialistes mono-produit : Hast pour les chemises, Léo & Violette en maroquinerie, Jimmy Fairly pour les lunettes — et bien d’autres.
Cet article de la marque PÉTRONE permet d’en apprendre plus sur les bénéfices de ce modèle pour le consommateur.
Qu’est-ce que l’empreinte carbone ?
Nos actions, en tant qu’individus, mais aussi celles des entreprises lorsqu’elles produisent les biens que l’on achète, ont une conséquence principale : elles émettent des gaz à effet de serre en plus de ceux présents naturellement dans l’atmosphère (vapeur d’eau, dioxyde de carbone…).
Le gaz à effet de serre absorbe une partie de l’énergie qu’elle reçoit du Soleil, le reste étant renvoyé vers l’espace. Ce phénomène naturel, appelé effet de serre, rend la vie possible sur Terre : sans lui, la température moyenne de la planète serait en effet de l’ordre de - 18°C. Ils jouent donc un rôle important dans la régulation du climat.
Aujourd’hui, la problématique que nous rencontrons sur Terre est que la quantité de gaz à effet de serre présent dans l’atmosphère devient bien trop importante. Cela entraîne une plus grande absorption de l’énergie du Soleil et donc une augmentation globale des températures que l’on appelle plus communément le réchauffement climatique.
Le calcul de l’empreinte carbone est une unité de mesure qui a été développée afin de mesurer l’impact des activités humaines sur les changements climatiques.
Le calcul de cet impact prend en compte les émissions de CO2 (émis lors de la combustion d’énergies fossiles (pétrole, gaz, charbon)), de méthane, le protoxyde d’azote, l’hydrofluorocarbure, le perfluorocarbure et l’hexafluorure de soufre !
Aujourd’hui, de nombreux outils de mesure existent et permettent de calculer son empreinte carbone personnel.
Le plus fiable bien que quelques améliorations soient nécessaires, est celui développé par l’ADEME :
Présentation du label FSC :
Créé en 1993, le label international FSC (Forest Stewardship Council®, ou Conseil de Soutien de la Forêt) peut être attribué à une forêt ou à une entreprise qui utilise du bois.
Celui-ci, certifie la gestion responsable des forêts, c'est-à-dire dans le respect de la biodiversité, des équilibres écologiques et des ressources en eau. Mais également le bois qui en est extrait.
Ainsi, lorsque vous voyez le label FSC sur un objet comportant du bois, cela garantit que ce bois est issu d'une exploitation forestière légale, disposant d'une gestion durable, qu’il n’est pas lié à la déforestation, que son extraction ne nuit pas à la biodiversité et que celui-ci n'est pas issu de forêt d'arbres génétiquement modifiés ou qu'il n'a pas été récolté en violation des droits traditionnels ou civils des populations.
Pour pouvoir être labellisé FSC, les forêts doivent remplir un cahier des charges de 10 principes, appliqués à l'international :
Malheureusement aujourd’hui, seulement 5% des forêts mondiales sont labellisées FSC, dont 0,02% en France...
Les 3 types de certifications FSC :
FSC 100% : le produit est fabriqué avec 100% de fibres labellisées FSC
FSC recyclé : le produit est fabriqué avec 100% de fibres recyclées labellisées FSC
FSC mixte : le produit est fabriqué avec au moins 70% de fibres labellisées FSC + photo
Ces trois types de certifications permettent de s'adapter plus facilement à des besoins spécifiques. Ainsi, selon WWF, le label FSC est le seul indicateur assez exigeant et efficace face aux enjeux écologiques et sociaux liés à la gestion des forêts.
Pour une entreprise, cela représente un moyen concret de s’engager en faveur de la diminution de son impact environnemental. Car cela garantit la traçabilité de tous les produits sur la totalité de la chaîne de production, de la forêt où est extrait le bois jusqu’au produit final.